l'interrogatoire

Dardalion se trouvait enchaîné à sa chaise de fer dans une pièce beaucoup trop lumineuse, qui lui donnait mal à la tête. Il avait les ongles des pouces brisés, les muscles fessiers en feu à cause des instruments de torture imaginés par les larbins de Zarma. Il se concentra, et put distinguer cinq autres personnes attachés solidemment: des jeunes filles, des Enfants, des hommes brisés... De là où il se trouvait, il put dénombrer dix-sept gardes armés jusqu'aux dents. Ils veillaient à la solidité des liens de fer, au total étourdissement des suspects, et à la fiabilité des fouets que l'on entendait claquer de temps à autre, suivi de près par les cris des pauvres attachés. :twisted:
*Qu'attend-on nous?*
Le contact mental ne marchait pas, pas ici, pas après une nuit de torture et de meurtres, pas ici, pas là où le Mal régnait sans rencontrer d'opposition valable!

Après deux heures d'attente interminable et douloureuse, la porte s'ouvrit avec fracas et les gardes se mirent rapidement au garde-à-vous...

On ammenait encore des prisonniers. Tous ces gens qui était ramassé dans l'auberge complètement massacré et qui n'était pas en état de prouver leur identité. Manu fesait partit de cette nouvelle vague de corp, menner par un des capitaines. Il reprenait peu à peu concience. Il était meurtrie. Il aperçu le Mage mais ne le reconnu pas. on l'enchaina sur un banc avec une vingtaine d'autres.

Dardalion perçut la signature magique de Manu, le reconnaissant ainsi.
*Tu était là, à l'auberge! Apparemment, tu ne t'en es pas sorti, toi non plus...*
Le contact revenait! Il pouvait dialoguer avec les autres prisonniers! Il devait tenter sa chance. Qui sait, peut-être y a-t-il une issue...
*Mais... Où est la fille?*
Personne ne put répondre, car un autre personnage arriva. Cette fois-ci, les gardes tremblèrent dans leur salut...

Wismerhill entra, armé et équipé comme pour les génocides atroces auxquels il a participé avec une joie insolente. Véritable bras droit de Zarma, le seul pouvant réfréner ses envies meurtrières, il exécutait les taches les plus noires de l'Empire de Zarma. Entièrement recouvert de solides plaques de métal, son visage caché par un heaume à l'allure inquiétante, on ne pouvait lire que de son attitude s'il était content... Ou sanguinaire. En réalité, seule la mort lui procurait satisfaction. La mort précédée d'une torture délectable était pour lui le Nirvana, le royaume des Déesses! Quand il entra dans la salle, il était au paroxysme de l'excitation: une vingtaine, non, une quarantaine maintenant, de prisonniers à torturer pendant des heures et des heures!!

Manu avait perçu le signa du Mage *La fille n'est pas ici, c'est bon signe.* Il ne pouvait pas se douter des faculters du nouveau venu. Ses blesures lui faisaient mal. Il ne se sentait pas d'utiliser la magie.

Wismerhill se dirigea vers un prisonnier, au regard de défi. Wismerhill se concentra, et, après avoir déclaré:
-Je suis Wismerhill, bras droit de Zarma le tout-puissant! Si quelqu'un ose défier mon Maître, ou ose me défier moi, en périra!
... Son esprit utilisa ses puissants pouvoirs psychiques pour rassembler une aura d'énergie rouge, dissimulant la main de Wismerhill. Celui-ci tendit brusquement le bras vers le prisonnier récalcitrant, et l'énergie jaillit en un rayon rouge intense, illuminant la salle, et se projetant avec force. Le prisonnier disparut en un halo rouge intense, pour réapparaître... Sans la moindre parcelle de chair, ses os suintant de la chaleur infernale du rayon. Il était comme détruit par une coulée de lave, et refroidi instantanément. Le banc sur lequel il était assis était en cendres.
-Qui veut défier Zarma? demanda Wismerhill, triomphant.

Dardalion avait vu le pouvoir de Wismerhill avec les yeux de l'esprit. Il put ainsi reconnaître la nature du bras droit de Zarma.
*Ce type a fusionné avec un démon!!*
Wismerhill avait, comme Manu, intercepté le message mental...

Manu ressentit le messages comme ci une onde l'avait intercepter. Il n'osait plus répondre en regardant l'oeil féroce de Wismerhill. Il tremblait. Que faire! Il allait attendre, et sans doute, on ne trouverai rien à redire. Il serait libre dans quelques heures. Le temps était long. Il ferma les yeux.

Wismerhill avait détecté le message entre Manu et Dardalion, et s'approcha de Manu.
-Tu es déjà venu ici, misérable insecte! Je crois que la réquisition commencera très bientôt, our te faire les dents.
Il appuya un de ses doigts de fer sur la jugulaire de Manu...

Manu sursauta.
*Je ne suis pas coupable, sa na fait que deux fois, je suis là par hasard, je sais qui a déclanché cette bagard, s'il vous plais, lacher moi.*
Il avait pensé très vite.

Dardalion se concentrait intensément. Manu craignait pour sa vie, étant le chef des...
*NON! Ne pas y penser...!*
Alors que Wismerhill interceptait le cri mental, il avait conçu son plan.

*Pourquoi ça vous amuse tellement de me garder, je n'est rien fait, je n'est rien fait, je n'est rien à cacher, je ne suis rien pour vous, laisser moi partir, laisser moi partir...*
Rien d'autre n'émanait de l'esprit de Manu qui n'avait rien perçu de l'erreur du Mage.

*Pourquoi ça vous amuse tellement de me garder, je n'est rien fait, je n'est rien fait, je n'est rien à cacher, je ne suis rien pour vous, laisser moi partir, laisser moi partir...*

Wismerhill fit la moue sous sa terrible armure; il avait observé de loin le premier interrogatoire de Manu, et s'en souvenait parfaitement, aussi bien qu'il se souvenait des morts qu'il avait causées. Il répondit presque avec colère:

-Je ne crois pas aux coïncidences! J'était là à ton premier interrogatoire: je pouvais sentir ta culpabilité transpirer sous ta peau d'esclave! Je sais aussi que tu devras partir bientôt pour le recrutement... Tout comme ton ami aurait dû y aller, et qui t'as presque dénoncé! fit-il en désignant Dardalion, qui cligna de l'oeil à Manu. Je te pose la question franchement, après c'est la torture -que je ferai avec joie-: est-tu, oui ou non, le chef des résistants?

*Je ne suis pas l'individu que vous prétentez que je sois, je ne connais pas l'être qui est devant moi. Si vous voulez tout savoir, mon hiboux, louis est à la maison, aller le chercher pour témoingner si vous ne me croyer pas - Zarma soit doux pour ceux qui te suive - Il vous dira se que vous voulez savoir, il vous dira que je n'ai rien fais, cette auberge est la seule de la ville, il et normal de s'y trouver.*

*Je ne suis pas l'individu que vous prétendez que je sois, je ne connais pas l'être qui est devant moi. Si vous voulez tout savoir, mon hiboux, louis est à la maison, aller le chercher pour témoigner si vous ne me croyez pas - Zarma soit doux pour ceux qui te suivent - Il vous dira se que vous voulez savoir, il vous dira que je n'ai rien fais, cette auberge est la seule de la ville, il et normal de s'y trouver.*

Dardalion hocha la tête à Manu:
*J'ai sécurisé nos pensées: il n'a pas reçu ta réponse. Au fait, les gardes sont mentalement gelés: si on se libère, nous et les prisonniers, on pourra maîtriser ce Wismerhill et s'arranger pour s'échapper dans le désordre total! T'es OK?*

*Je ne connais pas cet individu, je ne connais p.. nait pas cet in... Je ne co... pas cet....non, je ne suis pas un resi... je ne connais p... je... j... ....*

Il s'écroula sur son banc, épuisé. Il savait qu'on allait aller cherher Louis, demain il serait libre, il le savait, au font de lui, dans des pensées trop faible pour sortir. Le mage avait si bien sécurisé que Manu ne persevait plus rien, à bout de force, il ne voyait même plus les contours de la salle.

Dardalion vit Manu s'effondrer. Il fut prit de panique:
*Eh, ne me lâche pas, voyons!*
Wismerhill semblait intrigué: il n'avait pas eu sa réponse, et sa victime s'effondrait à ses pieds! Dardalion réagit brusquement: il utilisa sa magie pour détruire ses chaînes, et, en une fraction de seconde, se leva, brandit son bras vers le tortionnaire, et envoya une onde télékinétique pour le porpulser contre un banc, qui se brisa sous le choc. Les gardes, inconscients, s'écroulèrent par un autre sort de Dardalion. Lui-même ressentit une douleur à l'arrière du crâne: ce pouvoir était à doubles tranchants... Mais il devait tenir. déjà Wismerhill tentait de se dégager des débris, mais les prisonniers s'insurgèrent pour l'immobiliser. Dardalion envoya une nouvelle onde vers la porte, qui explosa. Il prit Manu sur une de ses épaules, et exhorta les insurgés à sortir de la salle...

(Bien entendu, lorsque des gens sont arreté, leur domicile est fouiller où, leur annimaux sont demander pour venir les checher. Par conséquent, Louis viendrais au poste au matin, que Manu y soit ou non.)


Manu ne se rendi compte de rien, mais il fut emporter du poste rapidement. Les prisonniers devaient rester avec le mage pour ne pas avoir plus d'ennuis: ils pourraient ensuite prétendre à un enlèvement.
*Il faut aller dans la foret! Il faut aller dans la forêt! Il faut y aller! Vite!*
Le mage devait faire vite!

Wismerhill était furieux. Il ne l'avait pas été depuis près de cinquante ans, c'est-à-dire depuis la révolte de Moork où près du tiers de la population s'était élu un autre chef... Dont la tête séchait encore sur une pique, exposé à la faim des vautours; les révoltés finirent vivants... Enfin, presque: sur un gigantesque bûcher. Le souvenir des cris apaisaient l'âme noire du "Tyran de Moork", ainsi appelé sur Salya. Mais plus maintenant: le futur souvenir de la somptueuse Salle des Tortures chasserait le précédent. Wismerhill se releva tant bien que mal, et constata que son épée avait disparu.

*Ils me paieront ça aussi!*

Il "réveilla" les gardes, et fonça, suivi des survivants des gardes, à travers le centre de police. Il trouva un prisonnier qui voulait voler le centre, lui lança une boule de feu qui le grilla, puis continua son chemin. Tous les gardes, soudain, furent projetés contre le mur: il vit Dardalion:

-Je te tuerai en dernier, fils de chien, après t'avoir fait manger tes propres yeux et tes parties!!!

-Je te tuerai en dernier, fils de chien, après t'avoir fait manger tes propres yeux et tes parties!!!

La fureur de Wismerhill était omniprésente. Cet être, mi-homme, mi-démon, avait gardé l'apparence humaine de son ancienne vie, mais la noirceur de l'esprit démoniaque avait perverti le reste... Qui était déjà maléfique. Dardalion ressentait cela comme une avalanche de pointes brulantes sur son âme, et, entouré des prisonniers qu'il devait protéger, il sut ce qui se passerait s'il n'arrêtait pas le sinistre bras droit de Zarma. Il reposa Manu, commençant à se réveiller. Puis il émergea du groupe d'insurgés, et, sortant son bâton de Mage et un sabre recourbé, il fit:

-Pour cela, il faudrait que tu me captures! Et je ne crois pas qu'un gros lourdaud comme toi, avec une si belle armure, puisse être suffisamment vif pour cela! Quant à ta magie, pourra-t-elle rivaliser avec la mienne?

Provocation peu subtile s'il en est, mais au moins Manu avait eu le temps de se remettre de ses émotions.
*T'as intérêt à te bouger, mon vieux! Il a l'air énervé, le pauvre...*