La réprétion

Zarma n'avait pas aprécié la petite bataille qui avait permis l'arrestation d'un mage rebel et de plusieurs personnes présumées résistantes. Cela montrait trop que le peuple était infecté par la peste rebelle. Il regardait de sa boule magique la scene qui se déroulait sur le devant du temple. Un individu de sa garde portait un grand papier. Il le déplia et entama la lecture.
-Par ordre du seigneur, toute bataille déclenchée dans l'auberge ou dans tout autres lieux de la ville sera sanctionnée par une arrestation immédiate et un interrogatoir pour déterminer la culpabilité des bélligérants. Les fauteurs de trouble subiront quelques tortures une fois démasqués.
Il regarda la foule pour mesurer les réactions.Zarma sourit.

Wismerhill était à la droite de Zarma, épée dégainée, pointe fichée dans le sol, regardant avec son Maître la scène. Il venait initialement faire son rapport de son excursion dans le ville de l'autre côté de la forêt, où se trouvait une puissante Guilde des marchands. Zarma les soupçonnaient de trahison, et avait envoyé deux semaines auparavant Wismerhill avec une dizaine de soldats fidèles aller enquêter. Wismerhill dut entendre le discours de répression envers la population: son instinct cruel le poussa à chuchoter à son Maître:
-Maître, puis-je m'occuper moi-même de la répression?

Wismerhill trépigna: lui rêvait de massacres, de pillages. C'était pour ainsi dire un mercenaire, mais ce mercenaire-là avait une armée puissante, une baronnie sur Salya et une place avantageuse auprès de Zarma, même si Wismerhill ne s'en souciait guère: servir un être maléfique le suffisait largement. Il dit à Zarma:

-A Moork, sur Salya, il y a près de deux mois, des dissidents ont proclamé des slogans contre Votre Altesse. Je les ai fait brûler, une cinquantaine en tout, devant la place du marché. Depuis l'ordre règne sur toutes mes terres: peut-être devriez-vous faire de même ici...

Wismerhill comprit le message, mais ne répliqua pas. Selon lui, sadique et sanguinaire par excellence, la violence noyait dans l'œuf toute rébellion.

*La preuve en sera faite! Je détruirai Mirnéapolis et apporterai la tête de son roi et celles des chefs de la Guilde des Marchands! Le sang appelle le sang...*

Au moment où il pensait cela, il sourit, se délectant d'avance de l'excitation lors de la bataille, du sentiment de toute-puissance lorsqu'il fouillera les entrailles de ses adversaires de son épée maléfique, et du sentiment du devoir accompli, lorsqu'il donnera la vingtaine de têtes trempées de sel (pour les conserver) à son Maître, têtes qui se dressèrent inutilement contre lui.

attend, je t'accompagne déclara ghor ghor avant que wis ne prenne congé de zarma
moi aussi j'aime les batailles mais je ne suis pas sadique. zarma sait a quel point tu peut devenir incontrolable a la pensée du sang qui s'écoule d'une plaie purrulente faite par la lame de ton épée et il me charge de garder un oeil sur toi pour t'empecher de faire des betise. Ce n'est pas en tuant tout ton peuple que tu te feras obeir (sauf si t'en a plus)

Wismerhill regarda froidement Ghor Ghor. Il savait que celui-ci avait du talent pour les armes, ce qui le rendait appréciable aux yeux de Wismerhill, mais Bey ne partageait pas la connaissance "raffinée" du bras droit sanglant de Zarma. Celui-ci fit:

-Tu ne peut savoir ce qui est bon ou pas pour ma capacité de jugement. S'ils veulent prendre le pouvoir par la force, c'est par la force qu'ils resteront calmes. Sur près de cent mille sujets, soit le vingtième de ce que possède mon Maître, il faut savoir se montrer suffisamment ferme pour que le sang n'ait plus à couler après une révolte mattée par le feu, le fer, et les pleurs. J'ai fait tuer cinquante hommes. Comment? J'ai enfourché Léviathan, mon dragon personnel, j'ai volé à la place du marché où se trouvaient les dissidents, et, d'un souffle, leurs chairs ont fondu, leurs os se sont dispersés dans toute la ville. Le chef avait miraculeusement survécu, et d'un coup d'épée je lui ai décollé la tête des épaules. Tout ça a duré trente secondes: le peuple a compris le message, et s'est agenouillé devant Zarma!

ça ne change rien

je ne partage pas vos idée a toi et Zarma. Vous aimez tuer, vous aimez faire couler le sang pour rien. Juste pour le plaisir. J'aime me battre sur un champ de bataille; les morts inutiles sont pour moi grand déplaisir. quand j'était petit deja les gens de pouvoirs m'obligeaient deja a detrire des villages graces a mes capacités, je sais ce que c'est, et ça me répugne.
Et quand tu auras tué tout le mone, que tu seras enfin respecté, que compte tu faire avec pour seul sujet que toi même? crois tu que ça leur serve de leçon? Dans tout le royaume, la révolte gronde. est tu assez aveugle pour ne pas la voir? Rien a faire, je t'accompagne mais je ne serais présent qu'en observateur pour prendre conscience de toute la cruauté dont tu est capable!

Wismerhill répliqua:

-Je vois bien que la révolte gronde! C'est pour cela que dans une heure j'ai une réunion privée avec mon Maître, pour parler des menaces de Mirnéapolis! Cette ville répugnante compte supprimer la présence de mon Maître de Salya, puis avec l'aide de celle-ci, s'emparer de l'Empire entier! Et je compte bien, moi, remettre la Guilde des Marchands de Mirnéapolis, qui fournit en équipement, or, mercenaires et nourriture l'armée royale de la ville. Leur puissance pourrait couper les fiefs impériaux de Salya de l'influence de mon Maître. Mais mes Guerriers de l'Enfer plongeront Mirnéapolis en un bûcher titanesque qui remettra Salya à sa place: celle d'esclave!

Si tu crois que ce seras si facile murmura ghor ghor. je te laisse libre de tes chois! mais tu ne m'en voudras pas de ne pas t'avoir prévenu si tu crève!

Sur quoi, le phénix de ghor ghor apparut et le transporta sur un des toits de la cité.
On verra bien coment tu te débrouille avec ces renégats murmura t'il pour lui même.

[suite du RP dans le bureau: on sait que Zarma
ordonne la destruction de Mirnéapolis, et charge Wismerhill de s'en
charger. Celui-ci va à Moork et prépare ses Guerriers]